Par sa capacité d’assurer l’enseignement virtuel en très haut débit sur de larges espaces qui peuvent être des villes, zones rurales, écoles, voire des campus…, le système RETICE-RENAC se prête à venir au secours des pays, notamment africains, qui n’arrivent pas ou parviennent difficilement à absorber leur nombre d’élèves ou étudiants en surnombre dans leurs écoles ou universités. Faute de places dans les établissements d’enseignement, certains pays ont même inventé des termes comme « démassification » de classes ou d’amphithéâtres ou encore « chevauchement » des années pour permettre aux enseignants des prodiguer un meilleur enseignement à un nombre normal d’élèves ou d’étudiants.
La démassification qui a pour conséquence directe le chevauchement pouvant contraindre des étudiants à faire une licence de 3 ans en 5ans ! pèse très lourdement sur les enseignants mais surtout économiquement et psychologiquement sur les apprenants et leurs parents. Pour les Etats aussi, c’est une catastrophe.
Les conséquences de ces maux sont aussi d’ordre qualitatif dont la baisse de niveau de l’enseignement et taux de scolarisation ; sur le plan économique des surcoûts dus au chevauchement des années scolaires, etc.
Avec le système RETICE-RENAC, chaque enseignant peut partager son effectif en plusieurs groupes pouvant tenir dans les salles ou amphithéâtres. L’enseignant, avec un groupe en présentiel à tour de rôle, fait son cours, et les autres groupes peuvent suivre le même enseignement en temps réel en étant à leur domicile, dans d’autres salles ou amphithéâtres, voire dans des locaux loués et équipés à cet effet.
Dès lors, seront réglés les problèmes la démassification et le chevauchement qui font perdre des effectifs en cours de formation, appelés à devenir sans doute des futurs cadres au service de leurs pays et de l’Afrique.
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